Consultations de groupes de discussion sur la réintroduction des cultures traditionnelles

Le système alimentaire actuel, dominé par le maïs, le riz et le blé, a considérablement augmenté la disponibilité et l'accessibilité de la nourriture. Toutefois, il n'a pas permis d'éradiquer la faim pour tous, principalement en Afrique.

Pire encore, elle a alimenté la crise climatique actuelle qui, à son tour, a fait augmenter la faim. La réintroduction et la culture de produits traditionnels pourraient constituer une solution pour lutter contre la faim et la crise climatique.

Initiative VACS

Début 2023, un partenariat entre le Bureau de l'envoyé spécial pour la sécurité alimentaire mondiale du département d'État américain, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Union africaine (UA) a lancé la Vision pour des cultures et des sols adaptés (VACS) dans le but d'aider les agriculteurs africains, les organisations de la société civile et les gouvernements à relever les défis posés par le changement climatique aux systèmes alimentaires de la région.

L'initiative VACS en plusieurs phases permettra d'identifier une sélection de cultures présentant des qualités nutritionnelles, une résistance au changement climatique et un potentiel de commercialisation en vue d'interventions et d'investissements ultérieurs.

Consultations de groupes de discussion

Le Centre Shamba, en collaboration avec ses partenaires de Hesat2030, a entrepris une série d'ateliers de groupe pour recueillir des connaissances et des opinions sur la façon dont les cultures indigènes peuvent améliorer la nutrition, la diversité alimentaire et les objectifs climatiques en Afrique. 

Les ateliers ont rassemblé des entreprises, des associations industrielles, des organisations non gouvernementales locales, des organisations d'agriculteurs, des groupes de consommateurs et des organisations de femmes afin de comprendre comment ces cultures peuvent faire la différence en matière de sécurité alimentaire et de nutrition en Afrique.

Francis Mwanza, propriété du patrimoine en Zambie

"Je veux que ma propriété patrimoniale renoue avec les plantes et les arbres indigènes du passé. Je me demande si mon arrière-grand-mère me rendrait visite et si elle reconnaîtrait ce que j'ai planté. Nous devons renouer avec ces cultures."

En savoir plus sur Francis et sur le lancement de sa propriété patrimoniale

Simballa Sylla, Yolélé et les aliments africains durables au Mali

"Nous ne pouvons pas continuer à manger du riz, du maïs et du blé. Nous devons diversifier notre alimentation, sinon le système s'effondrera".

Lire l'histoire de Simballa et l'analyse de rentabilité du fonio

Dorah Momanyi, iPoP Afrique au Kenya

"Nous devons établir un nouveau corpus de connaissances sur les cultures indigènes et négligées. Cen'est qu'avec ces connaissances que nous pourrons innover et développer de nouveaux produits".

En savoir plus sur Dorah et le lancement de l'iPoP

Lydia Ndinelao Horn, Institut namibien des semences

"Nous devons donner des options aux agriculteurs et ne pas promouvoir uniquement les semences hybrides. Nous ne pouvons pas négliger nos plantes locales, sinon elles disparaîtront".

En savoir plus sur Lydia et sur la façon dont elle aide les agriculteurs à cultiver des produits locaux

Jean Marie Kadio Boubié, SOS Sahel

"Malgré son importance dans les coutumes et les traditions locales, le fonio a lentement disparu de nos tables. Nous voulons lui redonner sa place de champion de l'art culinaire."

En savoir plus sur Jean Marie et son travail de défense des céréales indigènes

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